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Au cours de sa carrière François a collaboré à plus de 49 superproductions hollywoodiennes, dont 25 au sein du groupe ILM incluant : Rogue One : A Star Wars Story, Ant-Man, Captain America: The Winter Soldier... Transformers: Revenge of the Fallen, Star Trek, Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull, Iron Man, Pirates of the Caribbean: At World's End et Pirates of the Caribbean : Dead Man’s Chest pour lequel il a remporté un prestigieux VES Award dans la catégorie « Outstanding Compositing in a Motion Picture ».

Par Léane Morin

Le mercredi 31 janvier 2018 dernier, dans le cadre des 5 à 7, le Nad a accueilli le conférencier François Lambert dans le lounge étudiant de 18h à 19h30. François Lambert est venu nous parler de sa carrière qui a débuté chez Hybride à Piedmont comme assistant monteur puis comme compositeur. Il a ensuite été recruté par Industrial Light and Magic où il est devenu superviseur du compositing. Il a travaillé sur de nombreuses grosses productions cinématographiques avant de revenir chez hybride Montréal en tant que superviseur d’effets visuels. Son travail pour l’industrie lui a permis de devenir un membre votant de l’Académie des Oscar.
 
Lors de la conférence, François nous a décrit l'ampleur du travail de compositing et d’effets visuels effectué sur le film Tomorrowland. Hybride a été responsable des effets sur la séquence de “time bomb” où les acteurs se retrouvent figés dans une bulle d’espace temps. Il nous a parlé de la difficulté à trouver le style visuel que les clients désiraient et le travail de projection d’acteur en 3D. Il nous a également parlé de la séquence de combat avec des portails portatifs où il fallait effacer la moitié du corps des acteurs. Le conférencier a par la suite enchaîné sur la difficulté de faire les séquences où l’adolescente se retrouve en visite dans tomorrowland. Il nous a parlé des nombreux effet de “moph”qui ont dû être réalisé sur les mains de l’actrice afin que celles-ci restent aplatie comme si elles rencontraient un mur invisible. Finalement, il a abordé l’immense défi de réaliser le long plan séquence de visite d’une durée de 5 minutes qui contient une multitude de plans différents et intègre beaucoup d’élément d’imagerie de synthèse dont la ville imaginaire est composée. Cette séquence a dû être coupée en morceaux pour pouvoir être travaillé parallèlement entre plusieurs artistes durant plusieurs mois. Au plus fort de la production, c’est environ 12 compositeurs en même temps qui ont dû affronter ce défis.
 
La conférence s’est terminé sur une note plus technique concernant la production de film en format “High Dynamic Range (HDR)”. C’est la première fois qu’un film tentait d'utiliser cette technologie afin de se donner une plus grande possibilité artistique. L’utilisation du HDR a été grandement utile lors d’une séquence où les protagonistes se trouvent dans une salle avec un éclairage intérieur sombre opposé à une immense porte qui mène sur un paysage très ensoleillé. Le HDR leur a permis d’avoir la gamme de luminosité nécessaire pour faire ressortir la portion intérieur tout en gardant la zone extérieure correctement exposée. Il en résulte une scène où l'on voit tous les détails alors que normalement ça aurait été impossible.
 
La présentation a attiré une trentaine d’étudiants et s’est terminé par une scéace de discussions et de questions entre les étudiant et François Lambert, accompagné de bière et de chips.
 
 
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