Aller au contenu

Bruno R. de Coninck : tracer son parcours à travers les arts numériques et la littérature

Publié le 30 mai 2025
Bruno R. de Coninck, diplômé de l’École NAD-UQAC, vient de publier Le petit guide photo-cinéma, un ouvrage qui conjugue sa passion pour l’image et son amour des mots. À la croisée des disciplines créatives, son parcours universitaire et professionnel témoigne d’une quête constante de sens, de savoir et de transmission.

Bruno R. de Coninck a suivi un chemin universitaire aussi riche que singulier, croisant les disciplines créatives pour bâtir une carrière ancrée dans l’animation 3D et la transmission du savoir. Diplômé du baccalauréat en animation 3D et design numérique pour le cinéma à l’École NAD-UQAC en 2013, il y a également complété une maîtrise en arts numériques en 2019. Son parcours académique avait pourtant débuté bien avant, par un baccalauréat par cumul en création littéraire, scénarisation cinématographique et français écrit. En 2026, il envisage un retour aux études pour entamer un doctorat sur l’usage des environnements immersifs en lien avec la littérature.

Depuis 2016, Bruno enseigne la production 3D au Collège Bois-de-Boulogne, où il partage ses connaissances en cinéma, en design d’environnement, en modélisation et en compositing. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il a été approché pour rédiger un manuel de prise de vue photo et cinéma, un projet d’écriture qui réunit naturellement ses deux passions : les images et les mots.Lorsqu’on lui demande ce que sa formation universitaire lui a apporté de plus précieux, Bruno évoque avec lucidité la connaissance de soi. Au fil de ses études, il a su identifier ses forces, ses faiblesses et surtout les stratégies personnelles qui lui permettent d’atteindre ses objectifs.

Sa principale stratégie de réussite ?

La persévérance. Qu’il s’agisse de graphisme, de littérature ou de 3D, Bruno n’a jamais abandonné ses études. Même les formations qu’il ne pratique plus directement continuent de nourrir son travail actuel. « On n’est jamais perdant à poursuivre des études », affirme-t-il. Pour lui, cette conviction est une ancre en période de doute, un rappel qu’il vaut toujours la peine de continuer à avancer.
Ce qui le passionne le plus dans son métier, c’est le sentiment d’utilité : « J’aime l’idée d’arriver à faire la différence pour quelqu’un, même si, parfois, ces personnes ne s’en rendent jamais compte. » Il trouve dans l’enseignement une mission profondément humaine, où chaque interaction peut être porteuse d’impact.

Son conseil aux finissantes et finissants ?

Trouver une parcelle de passion, même dans les débuts parfois frustrants. Selon lui, s’accrocher à ce qui fait vibrer au quotidien peut littéralement transformer une carrière.