Montréal, 1er juin 2020 - C’est officiel! L’École des arts numériques, de l’animation et du design de l’Université du Québec à Chicoutimi (NAD-UQAC) propose maintenant une maîtrise en art spécialisée en design numérique.

Depuis plusieurs années, les différents professeurs du NAD-UQAC, Yan Breuleux, Dave Hawey, Laureline Chiapello, Louis-Philippe Rondeau, Benoît Melançon, Pierre Tousignant et Jocelyn Benoit, ont travaillé d’arrache pied pour développer une nouvelle concentration à la maîtrise en art originairement offerte au campus principal de Saguenay de l’UQAC. 

D’ores et déjà, les nouveaux inscrits de Montréal, ainsi que les actuels étudiants de la maîtrise, étudieront dans cette nouvelle concentration qui ouvre des perspectives en recherche dans les domaines privilégiés de l’École NAD-UQAC : jeux vidéo, design expérientiel et média interactifs, effets visuels et film d’animation. Un tout nouveau parcours académique est proposé aux futurs maîtres ès art.

« La réputation de Montréal et du Québec à titre de pôle d’excellence en créativité numérique n’est plus à faire! Cette renommée a été bâtie par de grands ambassadeurs – Softimage, Moment Factory, Rodéo FX, Ludia, Behavior, etc. - auxquels se sont ajoutés une multitude d’acteurs qui se démarquent dans ce milieu en constante évolution. En plus d’être une source de fierté pour l’ensemble du Québec, ces industries représentent un poids économique immense. Lorsque l’on considère les entreprises, les artistes, les lieux de diffusion, les festivals, les événements et les organismes du secteur, on saisi toute l’ampleur des industries créatives numériques et on constate qu’il s’agit d’un écosystème complet et très performant.
Afin de poursuivre sur cette lancée, conserver les acquis et développer des expertises dans les pôles émergents, une réflexion s’impose pour faire face aux changements de paradigme dans les façons de concevoir, produire et consommer les contenus créatifs. Comment assurer un nombre suffisant de ressources humaines hautement qualifiées disponibles pour les industries créatives? Comment stimuler la recherche et le développement et la création? Comment favoriser la formation continue de la main-d’œuvre dans un secteur en constante mutation? 
Ces enjeux interpellent l’institution universitaire d’une manière qui dépasse incontestablement la formation offerte au premier cycle. C’est pourquoi, afin de contribuer à répondre à ce besoin de formation particulier, notre école a créé un parcours académique de 45 crédits menant à l’obtention d’une maîtrise en art avec un profil en design numérique. Cette nouvelle concentration représente un apport original et important à l’offre de programme de deuxième cycle non seulement de l’UQAC, mais de l’ensemble des universités québécoises », explique Jocelyn Benoit, directeur de l’unité d’enseignement. 

Cette concentration vise donc à approfondir et à parfaire la capacité des praticiens, créateurs et chercheurs à saisir la complexité des enjeux actuels et leur permettre d’être mieux outillés face aux problématiques liées aux pratiques d’art et de design numérique afin de proposer des solutions novatrices. Dans cette optique, le programme vise à la fois à une meilleure compréhension de ces enjeux et à mieux outiller les étudiants en misant sur une meilleure compréhension des savoirs pertinents au bon exercice de la pratique, sur l’analyse critique, la réflexivité et la maîtrise des différentes théories, cadres conceptuels et outils méthodologiques nécessaires pour y arriver.

Le programme de maîtrise est de type recherche. Il est fondé sur la découverte de nouveaux savoirs et sur l’acquisition d’une approche et d’une méthode scientifiques qui mènent à la rédaction d’un mémoire. Les diplômés seront donc porteurs d’une expertise qu’ils auront acquise via la formation académique et de la recherche. 

Que vous soyez fraîchement diplômés du baccalauréat en animation 3D ou design numérique ou artistes professionnels intéressés par cette maîtrise, sachez que les candidatures sont toujours ouvertes pour l’automne 2020! 

Crédit photo de couverture : @Simon Laroche